Table Ronde Tecsan du 24 janvier 2019
Le 24 janvier 2019 s’est déroulée une table ronde à l’Université de Bordeaux, organisée par des étudiants en Licence 3 TECSAN. Le but étant de débattre autour de plusieurs sujets d’intérêt commun, l’ensemble des étudiants des Licences 2 & 3 étaient présents. Trois industriels sont également venus partager leurs expériences et points de vue :
Frédérique BORDES-PICARD : Business Development Manager chez Lonza Pharma Biotech
Alexandre MIDA : Business Partner chez MSD Santé Animale
Basile ALONSO : Data Analytic Project Manager chez IBM Sourcing Procurement
1- LA VIE EN ENTREPRISE
Au sein d’une entreprise, il faut comprendre que les compétences ne sont pas suffisantes, le savoir-être est indispensable pour s’intégrer dans une équipe. Personne n’est parfait mais il est nécessaire de mettre en avant ses qualités, de s’investir et surtout d’aller chercher l’information. En effet « dans 95% des cas, un projet échoue à cause d’un manque de communication » selon Alexandre MIDA.
Concernant l’évolution professionnelle, les parcours de nos intervenants sont très variés.
L’essentiel à retenir est que la planification d’une carrière selon nos idéaux n’est absolument pas nécessaire.
Le monde de l’entreprise évolue constamment, de nouveaux métiers apparaissent. D’après Basile ALONSO « il ne faut pas voir à trop long terme, certaines rencontres de vie peuvent tout changer ».
àŠtre attentif et ouvert d’esprit sont les points clefs pour évoluer et saisir les opportunités.
2- LE STAGE EN ENTREPRISE
L’attente principale des étudiants est d’apprendre un métier en étant intégré au sein d’une équipe, tout en répondant au besoin d’une entreprise.
« Soyez ouverts, sortez de votre zone de confort et sachez évoluer ! » Frédérique BORDES-PICARD
Pour cela, il est important de se connaître soi-même afin de réaliser une mission qui nous plait pour être le plus performant possible.
Pour rechercher un stage, plusieurs outils sont mis à notre disposition dont le réseau social LinkedIn qui est en pleine expansion. Basile ALONSO conseille d’avoir un profil à jour car il faut savoir que certaines entreprises recrutent uniquement par ce moyen.
Lorsque l’on postule, notre candidature doit parler du domaine visé tout en faisant la différence. Quand on a peu d’expérience, il est recommandé de mettre dans son CV une rubrique contenant le programme de l’année, les compétences que l’on aura acquises avant le début du stage.
De plus, il est préférable d’aller à un entretien en ayant des questions à poser sur les missions proposées ou même sur l’entreprise, cela témoigne d’une projection dans l’avenir.
Bien entendu, prendre le temps de remercier chaque personne contactée est indispensable.
En tant que stagiaire, montrer son intérêt pour l’entreprise en étant actif en permanence est primordial. Il est fortement déconseillé d’être solitaire, au contraire oser demander de l’aide et être
curieux du travail des autres est une véritable force.
3- COMMENT EXPLIQUER LA Mà‰FIANCE DU PUBLIC VIS-à-VIS DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ?
COMMENT Y FAIRE FACE ?
Peu de personnes prêtent attention à l’entreprise fabricante avant d’utiliser un médicament. Par contre, une méfiance vis-à-vis des génériques par rapport aux princeps est mise en évidence du fait
d’un manque de connaissances du public. Un constat est fait en parallèle : l’information rend plus critique sur le choix d’un médicament pour une même maladie, une personne plus renseignée a
tendance à choisir un médicament présentant peu d’effets indésirables et ne faisant pas l’objet de-scandales publics.
Le médicament n’est pas un produit de consommation courante. Par conséquent, il ne faut pas oublier que la meilleure consommation de médicaments et autres produits de santé, est celle
limitée aux besoins strictement nécessaires.
En l’occurrence, il y a de réelles différences dans la réglementation. Le marketing pharmaceutique présente un produit sous son meilleur jour mais ne doit pas cacher d’informations. Il s’adresse à un public d’autant plus exigeant qu’il est expert, il attend donc des preuves tangibles et chiffrées.
Au final, la mésinformation est l’ennemie de la confiance. Les industries devraient être plus transparentes au sujet du développement de leurs produits.
En parallèle, il est important que le public fasse confiance aux professionnels de santé en limitant l’influence des sources d’informations comme Doctissimo, qui est le site de santé le plus visité.
Enfin, la lancée actuelle tente d’établir la confiance entre ces deux acteurs de santé.
Certaines mesures ont été mises en place comme l’obligation de prescrire les médicaments en Dénomination Commune Internationale mais il reste encore de nombreuses pistes d’amélioration.
L’équipe organisatrice souhaite à nouveau remercier les participants à cet échange enrichissant. Maixan ALDEBERT DUBUS – Lina BENAZZOUZ – Hugo CAMPAGNE Candice DELCOURT – Alexandre MESTRE – Isaure TETARD |