Que deviennent les diplômés Tecsan / 1

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Que deviennent les diplômés Tecsan / 1

Interviewés par des étudiants de licence TECSAN, ils racontent leur parcours, Où en sont-ils de leur vie professionnelle, quelles fonctions exercent-ils, le quotidien dans leur entreprise, leurs perspectives d’évolution…. (1ère partie)

Sophie Boisson

Responsable des opérations cliniques partie communication.

Formation
Licence et Master Tecsan.
Attachée de recherche cliniqueàl’ho^pital Charles Perrens au CERPAD.
Support qualité packaging fournisseurs et contrats qualitéàMylan.
Alternance en tant que clinical Operation Manager chez MSD France.

Aujourd’hui, responsable des opérations cliniques partie Communication Syneos Health pour MSD France.

Mes fonctions en tant que Clinical Operation manager
Je suis responsable des opérations cliniques au po^le communication. C’est moi qui m’occupe de soumettre les dossiers à  L’ANSM afin de créer le dossier initial. Après ouverture de l’essai clinique, je prépare les différents formulaires et protocoles à  remplir ainsi que la brochure de l’investigateur. Je suis les différents contrats et m’assure du suivi des traitements.

Ma journée type
Je commence la journée par la lecture et le traitement de mes mails afin de faire le point sur le déroulé des études. Aujourd’hui, je gère 8 études simultanément, il est donc primordial d’être au courant de tout. Je gère également des projets annexes comme la création d’un site internet ou la partie réglementaire.

De plus, je suis experte « safety » c’est à  dire que je m’occupe du rapport des effets indésirables et effets indésirables graves.

Il faut savoir qu’il y a 4 « Job roles » essentiels au sein des essais cliniques :
– le chef de projet Com qui s’occupe des réglementations et contrats (moi)
– le CRM qui manage l’équipe de terrain et coordonne les ARC
– les ARC
– et l’administration
Je travaille en binôme avec le CRM car nos rôles sont complémentaires.

Les compétences/ qualités que j’estime essentielles
Pour moi, il est essentiel de savoir travailler en équipe. Au début de ton alternance, tu fais des erreurs et c’est normal mais il faut savoir accepter la critique ou les commentaires afin de s’améliorer.

Je dirais aussi qu’il faut savoir prendre du recul/ de la hauteur sur les problèmes que l’on peut être amené à  rencontrer. Il y a toujours une solution, rien n’est dramatique et il faut savoir prendre un peu de distance.

Être rigoureuse c’est très important également, tu ne peux pas te permettre d’oublier de faire quelque chose, d’oublier un mail ou de reporter des tâches essentielles à  plus tard.

Il faut également des compétences de management, savoir écouter et se faire entendre.

Mon dernier conseil pour la route
N’ayez pas peur d’occuper des postes à  responsabilités à la sortie de vos études. Lors de votre cursus universitaire, vous allez prendre confiance en vous et gagner en assurance. Moi même, je n’étais pas très sûre de moi au début de mes études et maintenant je m’épanouis pleinement dans mon métier.


Cécile Duplantier

Chargée de pharmacovigilance.

Formation
2013-2015 : PACES, Université de Bordeaux.
2015-2017 : Licence TECSAN.
2017-2019 : CESAM, Université Pierre et Marie Curie.
Master TECSAN.
2019-2019 : British Study Centres.

Expériences :
– Mars 2017-Aoà»t 2017 : Stagiaire gestionnaire de base de données (GSK).
– 2017-2019 : Apprentie chargée de pharmacovigilance (Takeda).
– Février 2020-Décembre 2020 : Safety data manager (Laboratoires Théa).
– 2020-2022 : Gestionnaire Pharmacovigilance (Celgene).

Aujourd’hui, chargée de pharmacovigilance chez Viatris.

Mes fonctions dans l’entreprise
Mon métier est de prendre en charge la sécurité du médicament pour les patients.
Je gère donc les cas de pharmacovigilance et préviens les risques des médicaments.
Hard skills : il faut savoir gérer les délais. Maîtriser l’anglais est indispensable.
Soft skills : être organisée et savoir communiquer.

Ma journée type
Je gère des cas de pharmacovigilance qui arrivent au fil de l’eau et les saisis dans la base de données.
Je gère la boite mail du service.
J’assiste aux réunions de service.
Je rédige de nombreux rapports.
Je peux faire la réconciliation en fonction de la période.

Évolutions possibles
Devenir responsable de pharmacovigilance.


Marie DIQUERO

Attachée de recherche clinique.

Formation
– Étudiante en Master 1 Sciences du médicament, parcours technologies pour la santé, je me spécialise dans le domaine de la recherche clinique.
– En plus du tronc commun de ma formation basé sur les innovations en Santé et la gestion de projet, je suis les enseignements « Accès au marché des médicaments et autres produits de santé » ainsi que le CESAM (statistiques appliquées à  la médecine et biologie).

Aujourd’hui attachée de recherche clinique / moniteur chez Excelya.

Mes fonctions dans l’entreprise
Lors de visites de monitoring, je me déplace dans les hôpitaux et vérifie la concordance de dossiers patients par rapport à  notre plateforme. Je suis en contact permanent avec les centres.
J’aide l’équipe projet et discute de l’amélioration et du suivi.

Les compétences nécessaires
Communication, adaptabilité, connaissance scientifiques, rigueur, logique.

Les évolutions du métier
Chef de projet clinique, medical science liaison (MSL).
Responsable du développement médical de l’entreprise.

Deux journées types
Au bureau :
– Horaires d’agence pour communiquer avec les hôpitaux.
– Tri des mails.
– Appels téléphoniques avec les centres pour suivre les monitoring.
– 14h : réunions d’équipe.
En visite :
– Départ en train très tôt le matin.
– Vérification des dossiers.
– Rdv avec les médecins du centre. (ex covid : est ce qu’il va falloir recruter des gens pour de nouvelles recherches).
– Déplacement dans toute la France ou à  l’étranger.
– Salaire : smic (pour les débutants) + aides pour se déplacer. Peut aller jusqu’à  5000-5500 euros par mois dans les gros labos.

Points positifs
– Les visites de monitoring cassent la routine.
– Travail d’équipe.
– Rencontre avec les médecins.

Points négatifs
– Le pouvoir de décision est limité.
– Les déplacements et la vie de famille peuvent être difficiles à  concilier.
– Il peut être fatigant de se déplacer.